🌊 Inondations et hypothèques : un duo de plus en plus complexe au Canada
Avec les changements climatiques qui intensifient les phénomènes météorologiques extrêmes, les inondations deviennent une réalité préoccupante pour de nombreux propriétaires. Et cela a des répercussions directes sur l’accès au financement hypothécaire.
🏠 Ce qu’il faut savoir :
- Zones inondables = accès restreint au crédit : De plus en plus d’institutions financières, refusent de financer des propriétés situées dans des zones à risque élevé d’inondation.
- Assurance limitée : L’assurance habitation de base ne couvre pas les inondations fluviales. Les protections supplémentaires sont coûteuses et parfois inaccessibles dans les zones à haut risque.
- Valeur des propriétés affectée : Les maisons en zone inondable perdent de la valeur, ce qui complique la revente et le refinancement.
- Mise de fonds plus élevée exigée : Certaines banques demandent jusqu’à 35 % de mise de fonds pour financer une propriété à risque.
- Cartographie en évolution : Le gouvernement du Québec met à jour les cartes des zones inondables, ce qui pourrait reclasser certaines propriétés et impacter leur financement.
💡 Solutions envisagées :
- Création d’un Programme canadien d’assurance inondation (PCAI) pour offrir une couverture abordable aux propriétaires en zones à risque.
- Mise en place de certificats de résilience pour évaluer la vulnérabilité d’une propriété et faciliter l’accès à l’assurance et au crédit.
📣 Conclusion : Les propriétaires doivent rester informés, magasiner leur assurance avec soin, et consulter des experts avant d’acheter ou de refinancer une propriété en zone inondable. Le climat change, et nos façons de financer l’habitat doivent s’adapter.
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